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La SENuRA

Station d'Expérimentation Nucicole Rhône-Alpes

La SENuRA

Station d’expérimentation nucicole de référence pour le bassin Sud Est, la SENuRA a pour mission de répondre aux attentes des professionnels en matière d’innovation et de recherche appliquée, afin d’améliorer la performance de leurs exploitations.

Les missions de la SENURA


Développer des outils et méthodes directement applicables

Recherche appliquée

C’est le coeur de métier de la SENuRA : conduire et mettre en place des programmes d'expérimentation visant à répondre aux problématiques de la filière noix et développer des méthodes et techniques directement applicables par les nuciculteurs.

Diffusion des résultats

La SENuRA produit des résultats, basés sur la quarantaine d’essais, menée chaque année. Elle diffuse ses résultats à travers des articles scientifiques, des comptes rendus, des fiches techniques et des journées à thème.

Études techniques

La SENuRA développe des méthodes ou des outils à la demande de certains acteurs de la filière (ex. : mise au point d’une méthode de prévision de récolte, mise au point d’une droite de calibration pour un humidimètre destiné à contrôler la bonne teneur en eau des noix en fin de séchage, contribution au modèle antrachnose…)

Essais homologation

La SENuRA est agréée “Bonnes Pratiques Expérimentales” depuis 1999, garantissant la validité de la démarche scientifique. Le groupe homologation fruits à coque peut, via la SENuRA, orienter l'homologation de produits répondant mieux aux attentes des producteurs en anticipant la demande des firmes phytosanitaires. La SENuRA peut faire bénéficier les firmes avec lesquelles elle travaille du crédit impôt recherche.

Le fonctionnement de la SENURA


Moyens humains

Le conseil d’administration de la SENuRA composé des acteurs de la filière noix Sud Est, donne les orientations techniques et stratégiques pour la station. La SENuRA, regroupe également une équipe d’une dizaine d’experts (ingénieurs et techniciens) qui mettent toutes leurs compétences au service de la filière nucicole. Elle travaille dans un partenariat solide avec la chambre d’agriculture de l’Isère et le CTIFL et bénéficie du soutien de financeurs publics locaux et régionaux.

Une équipe engagée

L’équipe est organisée en trois pôles : expérimentation, exploitation et administratif. Tout le personnel de la station est rattaché au site de Chatte. L’équivalent temps plein (ETP) du personnel travaillant à la SENuRA au 31 décembre 2022 est de 7. De plus, la SENuRA embauche chaque année 1 à 2 personnes en CDD et de 3 à 4 stagiaires, selon les besoins. Du personnel saisonnier est également embauché, principalement au moment de la récolte.

Le conseil d'administration

La Senura est un outil crée et géré par des professionnels de la filière nucicole, c’est ce qui fait la spécificité des stations régionales. La station est gérée par un Conseil d’Administration composé de 27 membres, regroupant les principaux acteurs de la filière noix : Les Organisations de Producteurs du Sud-Est, l’Association des pépiniéristes nucicoles, le C.I.N.G. [Comité Interprofessionnel de la Noix de Grenoble], la Chambre Syndicale des Négociants en Noix de Grenoble et cerneaux du Dauphiné, les trois Chambres d’Agriculture : Isère, Drôme, Savoie, le Ctifl [Centre Technique Interprofessionnel des Fruits et Légumes], la F.R.S.E.A. et le C.R.J.A., et le Comité de Territoire du Sud Grésivaudan. Il se réunit 3 à 4 fois par an. Il est élu pour 3 ans et élit à son tour un bureau et un président. 

Le bureau

Depuis sa création, une co-présidence est instituée avec le président de la chambre d’agriculture de l’Isère. Depuis 2016, Christian Mathieu a pris la présidence, aux côtés de Jean-Claude Darlet. Le bureau est composé aujourd’hui de 7 nuciculteurs, organisés en trois commissions : finance, communication et technique. Les travaux réalisés au sein de la SENuRA sont le fruit d’une concertation étroite entre professionnels et techniciens, réunis lors de groupes techniques ou de commissions.


Moyens techniques

Exploitation

La station expérimentale dispose de 36 ha de vergers dont 24 ha en production situés sur la commune de Chatte avec, depuis 2019, 2 ha consacrés à la diversification des espèces : noisetiers, amandiers, pacaniers. Une partie du parcellaire est conduit en agriculture biologique.

Essais décentralisés

De nombreux essais sont décentralisés chez des producteurs (environ 70%). Ils sont un bon moyen d’associer les producteurs et d’avoir des conditions pédoclimatiques ou des problématiques différentes. 

Matériel

La station dispose d'un parc de matériels d’exploitation et d’expérimentation en propriété pour réaliser l'ensemble des travaux culturaux sur les vergers (tracteurs, appareils de traitement - désherbage, broyeur, nacelle de taille et de comptage, etc.) et d'une chaîne de pré-conditionnement et de séchage des noix. Tous les vergers de la station sont irrigués.

Laboratoire

Dans le cadre d’un PEI (projet européen pour l’innovation), la station a pu refaire des travaux dans son laboratoire en 2017 pour installer de nombreux matériels plus performants : poste de sécurité, autoclave, enceinte climatique. La station dispose également d'une pièce d’élevage au sein de son laboratoire pour mieux connaître le cycle de ces ravageurs (mouche, carpocapse).


Moyens financiers

Programmes d’expérimentations 

Les subventions publiques représentent aujourd’hui environ 30 % du budget de la SENuRA. La station a des financeurs historiques, parmi eux Le Conseil Départemental, la Région Auvergne Rhône Alpes et FranceAgrimer.

Plus récemment, la station a travaillé sur un contrat de rivière, financée par l’Agence de l’eau et la Région Auvergne Rhône Alpes et d’autres projets. La communauté de communes Saint Marcellin Isère Vercors finance également un programme d’expérimentation, depuis 2017. La station répond régulièrement à des appels à projets nationaux sur des sujets innovants.

Cotisations professionnelles 

Elles représentent environ 20 % du budget de la SENuRA. La moitié des nuciculteurs finance la recherche appliquée à travers leurs OP (organisation de producteurs). Celà revient à une participation de 15€/ha.

La station a lancé une opération pour interpeller l’ensemble de la profession, aux besoins de financement de la recherche appliquée. Sans recherche, pas de développement, sans développement, pas d’avenir.

Prestations

La SENuRA réalise un certain nombre d’essais pour les firmes phytosanitaires en vue de l’homologation de produits, en agriculture conventionnelle ou biologique.

La station réalise aussi d’autres prestations pour la filière comme la prévision de récolte, l’étude de l’impact de la variété Fernor dans la filière AOP noix de Grenoble, ou la valeur de calibration des indicateurs d’humidité.

Historique de la SENURA


Des premiers travaux à aujourd'hui 

Les principes de base de la SENuRA affichés dès sa création sont toujours en vigueur aujourd’hui: faire participer l'ensemble des acteurs de la filière Noix à la vie de la structure et assurer la diffusion des références techniques auprès du plus grand nombre

Premiers travaux

Les premiers travaux d’expérimentation sur le noyer ont débuté en 1967 avec l’ARN [Association pour la Rénovation de la Noyeraie] sur des vergers mis à disposition par la MFR de Chatte. L’INVUFLEC [Institut National pour la Vulgarisation des Fruits et Légumes et Champignons] a poursuivi ces travaux à partir de 1975/76 en les élargissant à la culture du châtaignier. Les bureaux sont basés à St-Marcellin.

Reprise par le CTIFL

La station gérée par l’INVUFLEC est reprise par le CTIFL en 1979 et s’installe dans le premier bâtiment construit sur le site actuel par le CING. [Comité Interprofessionnel de la Noix de Grenoble]. En 1981, le CTIFL acquiert le terrain dans le prolongement du CING pour une première extension de bâtiments (bureaux, hangar), d’autres suivront…. Progressivement de nouveaux terrains vont être loués (environ 12 ha) auprès de la famille Chabert d’Hières et plantés en noyer.

Création de la SENuRA

En 1993, le Ctifl se désengage de la station de Chatte et à l'initiative de la filière qui souhaitait poursuivre l’expérimentation sur le noyer, la Station d'Expérimentation Nucicole Rhône Alpes (SENuRA) est créée, sous statut association loi 1901 à but non lucratif. Son objet est d'assurer la gestion d'une station expérimentale nucicole. De nouveaux vergers vont être loués à la famille de Crécy en 1995 (plus de 14 ha).

Aujourd'hui

La SENuRA est encore aujourd’hui sous un statut associatif, loi 1901. Les principes de base de conduite de la SENuRA affichés dès sa création sont toujours en vigueur aujourd'hui : Il s’agit de faire participer l'ensemble des acteurs de la filière Noix à la vie de la structure et à ses orientations et d'assurer la diffusion des références techniques et économiques afin d'en faire bénéficier le plus grand nombre (nuciculteurs, opérateurs commerciaux, pépiniéristes,…).

Les partenaires de la SENURA


Développer un réseau d’expérimentation régional, national et européen

La SENuRA compte de nombreux soutiens au niveau départemental, régional, national et européen qui lui permettent d’être représentée dans les instances locales et nationales. Membre de l’IRFEL, elle partage également ses expertises et ses compétences avec les autres stations d’expérimentation du réseau.

Les acteurs
de la filière nucicole

Par la diversité de ses membres, la SENuRA est en lien avec l'ensemble des acteurs de la filière :

  • au niveau économique : les organisations de producteurs, les metteurs en marchés, les pépiniéristes et l’interprofession Noix de Grenoble sont entre autres représentés au conseil d’administration. La SENuRA est à l’écoute des attentes sociétales via le Comité de Territoire du Sud-Grésivaudan et plus nouvellement via le Grand Séchoir.
  • au niveau technique : les échanges sont très réguliers avec le conseiller technique noix de la Chambre d’agriculture de l’Isère, des coopératives et technico-commerciaux de la zone de production Sud-Est.

Le réseau
d’expérimentation français

  • La SENuRA adhère à l’IRFEL, réseau de stations d’expérimentation réparties sur l’ensemble du territoire (station de Creysse, GRAB, INVENIO, AREFE, ANPN, VEREXAL, ACPEL, APREL, CATÉ, CVETMO, PLANETE LÉGUMES, TERRE D’ESSAIS) qui partagent leurs expériences et mutualisent leurs compétences pour répondre aux préoccupations des producteurs. Cette complémentarité permet également le montage de dossiers d’appels à projets spécifiques ou transversaux.
  • La collaboration avec les stations régionales Auvergne Rhône Alpes est très importante aussi : SEFRA, SERAIL, RATHO : certains programmes d’expérimentation sont également menés en partenariat.
  • La SENuRA fait partie du réseau Celsius (base de données du CTIFL) : elle met à disposition ses données météorologiques en consultation directe pour les travaux de modélisation : carpocapse, anthracnose, bactériose,….
  • Enfin, l’INRA est un partenaire majeur dans les programmes de recherche.

Des réseaux
à l’international

La SENuRA est également en lien régulier ou ponctuel avec différents centres de recherche dans d’autres pays du monde:

  • Slovénie (mouche du brou, groupe COST Bactériose),
  • Espagne (groupe COST Bactériose, modèle bactériose),
  • Université californienne de Davis pour des informations techniques plus globales et sur la mouche du brou en particulier (UC Berkeley),
  • Université de Gembloux en Belgique
  • Rencontres avec des chercheurs chiliens, australiens, italiens, canadiens...
  • Participation aux Symposium International de la Noix (ISHS) qui ont lieu tous les 4 ans : Sorrente /Italie en 2004, Melbourne/Australie en 2009, FenYang /Chine en 2014, Santiago/ Chili en 2017/France en 2023.
  • Voyages d'étude : Italie (1999), Roumanie (2001), Chili (2003), Espagne (2019)

Partenaires financiers

Filière et partenaires techniques

Stations de recherche et laboratoires