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Nos travaux de recherche


Conduite culturale

Rationalisation des interventions

Les conceptions de conduite du noyer ont beaucoup évoluées ces dernières années avec l’arrivée de matériel végétal nouveau mais également du fait de l’intensification et de la rationalisation de la culture. Le retour sur investissement doit intervenir rapidement après la plantation et une récolte régulière et de qualité permettra d’approvisionné un marché toujours plus difficile et concurrentiel.
Fiches pratiques
La taille du noyer

La taille du noyer

La SENuRA. travaille la mise au point de techniques de taille des arbres à adapter à chaque variété en tenant compte de ses qualités intrinsèques et du potentiel du sol tout en visant à réduire les charges de main d’œuvre.
L'irrigation

L'irrigation

Pour maintenir un bon niveau de rendement, et répondre aux exigences de qualité de production, les nuciculteurs ont de plus en plus recours à l’irrigation.
La gestion des intrants

La gestion des intrants

Dans un contexte socio-environnemental de plus en plus exigent, la réduction des intrants doit permettre de répondre aux attentes du plan EcoPhyto II+

L'entretien du sol

L'entretien du sol

Les pratiques culturales influent sur les caractéristiques structurales et organiques du sol, et déterminent la qualité sanitaire du verger. C’est pourquoi chaque intervention doit être raisonnée.
La récolte

La récolte des noix

Moment clé de la saison, la récolte doit être gérée en amont et en aval afin de préserver la qualité des fruits et réduire l’impact environnemental.

Foire aux questions

Retrouvez ci-dessous nos réponses succinctes
et les liens vers nos fiches techniques détaillées.
Quel est l’itinéraire cultural du noyer ?

Le noyer doit être planté dans un sol profond, avec un PH entre 6 et 7,5 (ni trop calcaire : risque de chlorose, ni trop acide : développement de bactériose). Selon les variétés, les distances de plantation devront être adaptées (10 m pour les variétés traditionnelles, 6m pour des variétés plus productives mais moins vigoureuses type Lara).

La taille formation est la même quelle que soit la variété (axe structuré).

La protection du verger suit un calendrier en fonction des stades phénologiques et des cycles biologiques des ravageurs et pathogènes. Certains modèles permettent de raisonner les interventions (Anthracnose, Carpocapse, Mouche).

Comment irriguer les noyers ?

Les besoins en eau varient en fonction des stades phénologiques du noyer. Une situation de stress (déficit, excès) peut compromettre le rendement. Un bilan hydrique (RFU et ETP) ou une mesure tensiométriques (sonde) facilitent la prise de décision pour le déclenchement l’irrigation. Plusieurs systèmes peuvent être mis en place : aspersion goutte à goutte enterré, ou micro-jet ; à raisonner selon le type de sol, le réseau d’irrigation, le matériel utilisé pour l’entretien du verger et la capacité d’investissement.

Le pilotage de l’irrigation, grâce aux outil d’aide à la décision (sondes), permet de mieux gérer les ressources en eau.

Quel enherbement pour le verger de noyer ?

L’enherbement permanent peut être mis en place dès la plantation. Il est préférable toutefois de réaliser un travail du sol les premières années.

Pour une couverture optimale, semez des graminées traçantes type fétuque, pâturin, ou raygrass.

Les couverts végétaux utilisés en complément peuvent également améliorer la structure et la vie du sol.

Comment désherber le verger de noyer ?

L’entretien du rang se fait généralement chimiquement mais l’évolution des pratiques et l’adaptation du matériel tend vers une réduction de l’utilisation des produits en faveur du désherbage mécanique. La réévaluation l’emploi du glyphosate accélère la recherche de solutions de substitution soit par l’adoption des nouvelles spécialités commerciales soit par le changement de système de conduite.

Quelles espèces utiliser pour mon couvert végétal ?

Le couvert végétal doit être mis en place à l’automne avec des espèces non gélives et/ou à levée printanière. Il doit contenir au minimum une graminée (souvent orge, seigle ou triticale), et une légumineuse (Trèfle, vesce ou fèverole). L’association de plantes à système racinaire profond favorise la décompaction du sol.

Comment gérer les eaux de lavage des noix ?

Les eaux de lavage et d’écalage des noix contiennent des phénols qui peuvent provoquer des risques d’asphyxie pour le milieu récepteur et un rejet potentiellement acide. Des systèmes de prétraitement : (filtration, décantation) et de traitement (épandage, phytoépuration, bassin ouverts aérés) peuvent être mis en place, avec pour certains, un rendement épuratoire atteignant 83%.

Pour réduire les problèmes de gestion des eaux de lavage, il est conseillé de limiter au maximum l’écalage, c’est-à-dire de récolter des fruits à maturité (brou fissuré). Il est également possible de recycler une partie de l’eau de lavage sur la chaine.

Comment gérer le séchage des noix ?

Pour que les noix conservent leurs qualités, il est impératif de réduire au maximum le délai entre la récolte et le séchage. Dans un séchoir, le débit d’air doit être suffisant (1300 à 1500 m3/h/m²) et la pression moyenne de 30mm de colonne d’eau pour 1 m de hauteur de noix. L’hygrométrie ne doit pas dépasser 40% pour une température moyenne de séchage inférieure à 35°C. Pour vérifier l’efficience de la ventilation des séchoirs, une méthode empirique consiste à mettre une feuille de journal sur les noix, celle-ci doit se soulever légèrement.

La norme européenne pour la commercialisation des noix en coque est à 12% d’humidité. Au-dessus, la conservation n’est pas garantie, en dessous (<10%) les noix destinées à l’énoisage sont fragilisées. Pour faciliter la gestion du séchage, il existe un testeur d’humidité (SPAREX) qui permet de contrôler le taux d’humidité des noix en cours de séchage.

Comment tailler un noyer ?

De la 1ere à la 5e feuille, sélectionnez les charpentières (4 départs à 20 cm d‘intervalle à partir de 1 m de hauteur) et préservez l’axe principal (taille de formation).

Puis tous les 3 à 5 ans (taille d’entretien), supprimez les bois morts, les branches basses et les branches internes afin de renouveler les rameaux fructifères et améliorer l’ensoleillement. Cette opération peut se pratiquer manuellement (tronçonneuse) ou mécaniquement (au lamier) dans le cas de conduite en haie fruitière (réservée aux variétés productives).

Quelle est la distance de plantation d’un noyer ?

Le cahier des charges de l’AOP Noix de Grenoble prévoit une distance de plantation minimum de 10 x 10 m (Franquette). La tendance actuelle, avec le développement de variétés plus productives mais moins vigoureuses, est à l’intensification des vergers avec des densités pouvant aller jusqu’à 4x6 m (Feradam).

Attention : la plantation en haute densité entraine rapidement la fermeture du verger avec un risque de dépérissement et de perte de rendement. La gestion du vieillissement du verger doit être anticipée (suppression d’un arbre sur deux ou taille sévère).

A quelle distance d'une habitation peut on traiter ?

L’Arrêté n°38-2016-06-30-013 du 30 juin 2016 fixant des mesures de protection des personnes vulnérables lors de l'application de produits phytopharmaceutiques, stipule de ne pas pulvériser de produits phytosanitaires à moins de 50 m autours des écoles, des autres lieux d'accueil (crèches, haltes garderie, aires de jeux pour enfants) et des établissements accueillant des personnes fragiles (hôpitaux...) pendant les heures de présence des tiers à l'extérieur des bâtiments. En dehors des horaires de présence, à partir des 20 premiers mètres à 50 m, ne pulvériser que le côté opposé à l'établissement.

Des chartes locales peuvent prévoir d’aménager cet arrêté.