Accéder au contenu principal

Ravageur

Mouche du brou

La mouche du brou n’effectue qu’un cycle par an sur la noix, sa seule espèce hôte. Suite à son arrivée en France en 2007, elle a fait l’objet d’une lutte obligatoire (chimique) jusqu’en 2013.

Programme d'expérimentation en cours

Mouche
Mouche
Mouche
Mouche
Mouche
Mouche
Mouche
Mouche
Mouche
Mouche du brou ©Senura

Suivi biologique

Le suivi biologique en laboratoire et sur le terrain permet d’affiner les connaissances sur le cycle du ravageur et d’adapter des méthodes de lutte.

Elevage

Ce système de reproduction au laboratoire permet de créer un réservoir d’insectes nécessaire à la réalisation d’études en situation contrôlée, en s’affranchissant de la faible pression du ravageur au terrain. La diversité génétique est maintenue en incluant chaque année des individus sauvages du terrain dans le cycle de reproduction. Les larves du terrain sont récoltées chaque année par mise en bac de sable des noix infestées. Après une pause hivernale, simulé par la mise au frigo des pupes, les adultes émergent à température ambiante et sont mis en reproduction dans cages au contact de brous coupés. Les brous infestés en cage sont ensuite mis en bac de sable pour la collecte des pupes de l’année.

Suivi du vol (Monitoring)

Un bon suivi du vol de la mouche est essentiel pour bien positionner les traitements. Différentes formes et positionnements de pièges dans les parcelles sont régulièrement testés.

Mouche du brou
Mouche du brou ©Senura

Méthodes de lutte

L’homologation de produits phytosanitaires a permis de répondre à l’urgence sanitaire lors de l’émergence de ce nouveau ravageur. Aujourd’hui, la poursuite des essais a pour objectif de développer des méthodes alternatives limitant l’utilisation d’intrants.

Lutte insecticide

Les insecticides représentent le principal moyen de lutte utilisé à ce jour contre la mouche du brou bien qu’il n’existe plus de produits homologués en 2023. Seul le Spinosad, issu de la fermentation de souches de  Saccharopolyspora spinosa, reste utilisable sous conditions dérogatoires.

Luttes alternatives

La réduction d’utilisation de produits phytosanitaire pousse à trouver d’autres moyens de lutte, expérimentés à la SENuRA tels que le piégeage massif ou les barrières physiques (argiles). D’autres pistes basées sur la sémio chimie (communication par les odeurs) sont à l’étude.

Parasitoïdes

Des parasitoïdes de la mouche du brou pourraient être utilisés en lutte intégrée. Des travaux d’identification des parasitoïdes potentiels présents dans les vergers sont régulièrement éprouvés.

Mouche du brou
Mouche du brou ©Senura