La bactériose et l’anthracnose sont les maladies principales du noyer, dont il reste encore à identifier les causes de l’expression. Par ailleurs, le développement récent de nouveaux pathogènes tels que le Colletotrichum nécessite un travail de recherche plus approfondi.
Les ravageurs peuvent être classés en trois niveaux de nuisibilité selon l’effet direct sur la culture, la fréquence des attaques ou leur intensité. Le développement des nouvelles technologies et la généralisation du biocontrôle apportent des solutions économiquement viables et durables.
L’inscription au catalogue officiel de nouvelles variétés est un processus long (en moyenne 25 ans). L’essentiel des variétés évaluées actuellement est issu du programme d’amélioration conduit par l’INRA de Toulenne (33) jusqu’en en 2007. La plupart des hybrides proviennent de croisement de variétés étrangères principalement américaines, réputées pour leur délai d’entrée en production et leur potentiel de rendement.
Les conceptions de conduite du noyer ont beaucoup évoluées ces dernières années avec l’arrivée de matériel végétal nouveau mais également du fait de l’intensification et de la rationalisation de la culture. Le retour sur investissement doit intervenir rapidement après la plantation et une récolte régulière et de qualité permettra d’approvisionné un marché toujours plus difficile et concurrentiel.