Date de début : 01/01/2019
Durée : 36 mois
Augmenter l’efficience des entreprises
Conforter la confiance des consommateurs
Répondre aux attentes sociétales
Les dégâts causés par les chenilles foreuses (carpocapse, balanin, tordeuse) peuvent atteindre plus de 50%. Ce taux de dégât est une véritable difficulté pour les producteurs, mais également un levier sur lequel il est intéressant d’agir, car diminuer le taux de fruits véreux permet :
Les productions de noix et de châtaignes présentent également une double spécificité qui oriente la lutte vers le biocontrôle. En effet l’image du produit est forestière avec une dimension de naturalité qu’il est important de conserver. Par ailleurs, les arbres de grand volume avec une position des fruits sur l’extérieur de la canopée rendent l’utilisation d’atomiseurs, donc de stratégies basées sur l’utilisation de produits phytopharmaceutiques complexes à mettre en œuvre et aux efficacités hétérogènes.
Cette situation est toutefois une opportunité pour le développement de stratégies de biocontrôle. Souvent, ces stratégies ne présentent que des efficacités relatives, mais partant d’un taux de dégâts aussi élevé, atteindre des taux compris entre 5 et 10% serait déjà une forte avancée pour la filière et à la portée des agents de biocontrôle.
Parmi les agents de biocontrôle, la confusion sexuelle est déjà travaillée dans d’autres projets et ne permet pas encore de garantir 90 à 95% de fruits sains.