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Bactérie

La bactériose

La bactériose-nécrose est la principale cause de pertes de noix en France. Les chutes interviennent de juin à la récolte et peuvent représenter jusqu'à 80 % du potentiel de l'arbre. L'agent responsable de cette maladie est Xanthomonas arboricola pv. Juglandis. De nombreux facteurs agronomiques, tels que le taux de matière organique et le pH du sol ou encore l’irrigation, semblent jouer un rôle très important dans son expression.
  • Bactériose
Bactériose sur noix ©Senura

Lutte phytosanitaire

Il n’existe pas de lutte curative contre la bactériose. Une action préventive peut être réalisée pour encadrer la floraison femelle - période de sensibilité - du stade Df2 (déploiement des feuilles) au stade Gf (fin floraison). De nouvelles molécules sont en cours d’évaluation pour trouver de nouvelles solutions (Essais Officiellement Reconnus sous contrat).

Le cuivre

Seul produit utilisé, le cuivre est un bactériostatique à action préventive. Il existe sous trois formes, le sulfate de cuivre (bouillie bordelaise), l’hydroxyde de cuivre, et l’oxyde cuivreux. En raison d’une diminution de l’action du cuivre observée ces dernières années, plusieurs essais ont été menés pour éprouver les conditions d’application, l’intérêt d’un traitement seul ou en association, ou la recherche de phénomènes de résistance.

Produits alternatifs

Afin de trouver des alternatives à l’utilisation quasi-systématique du cuivre dans les vergers, des essais sont menés pour tester l’efficacité de nouvelles solutions contre le développement de la bactériose-nécrose.
Bactériose sur noix
Bactériose sur noix ©Senura

Déterminisme

Les échecs dans la lutte contre la nécrose et les résultats récents concernant l’identification de bactéries et de champignons pathogènes, indiquent que la présence de Xanthomonas arboricola pv. juglandis n’est pas le seul élément expliquant la variabilité de l’intensité des dégâts. L’hypothèse de problèmes de nutrition dus à l’intensification de la conduite culturale est souvent avancée.

Changements

Afin d’étudier l’effet de l’itinéraire culturale sur l’expression de la maladie, une étude sur le changement de pratiques a été menée entre 2005 et 2016 pour identifier les facteurs favorisants ou limitants le développement de la bactérie dans le verger.

Stress hydrique

Des observations sur noyers, ainsi que les résultats de travaux menés sur d’autres cultures, mettant en évidence l’impact de conduites différentes d’irrigation sur le développement de nécroses, nous ont conduits à étudier l’influence d’un stress hydrique sur la sensibilité du noyer à la bactériose-nécrose.

Facteurs de sensibilité

Les divers travaux menés contre la bactériose sont à l’origine d’interrogations sur les facteurs favorisant l’expression de la bactériose. Des comparaisons de parcelles, suivant différents critères tels que caractéristiques du sol, les microclimats liés à la configuration des parcelles ou encore les pratiques culturales, ont été effectuées dans le but d’essayer de comprendre les différences de sensibilité à la bactériose pouvant exister d’une parcelle à l’autre.

Mycorhization

La présence de mycorhizes serait bénéfique pour le développement des cultures. Des études ont été menées afin de déterminer les modalités d’apport de mycorhizes les plus profitables pour le noyer et d’étudier la relation entre la mycorhization des arbres et leur comportement (croissance, circonférence, résistance aux maladies…).
Bactériose sur noix
Bactériose sur noix ©Senura

Programme d'expérimentation en cours